Chapitre un : Avis de tempête sur l'archipel.

[geronimo]

Le temps était au beau fixe, les quelques nuages qui croisaient dans le ciel, poussés par le souffle régulier des alizés semblaient glisser, en douceur, vers l'horizon de la mer de Kaplan . L'Esplanade était déjà animée, les fêtards de la veille étant de moins en moins nombreux à mesure que le soleil grimpait dans le ciel alors que les laborieux reprenaient les lieux, installant leurs stands ou vaquant à leurs occupations. Il était toutefois assez évident à voir quelques visages blafards des travailleurs, que certains faisaient parties des deux catégories. 
Dans le port de l'ouest, les dockers étaient au travail depuis le levé du jour, plusieurs gros navires étaient en plein chargement, dans le bruit et les chants. Devant l'Améthyste il ne restait qu'une carriole chargé de rouleau de tissu, dont Grande-Guibole supervisait le chargement. Il fit un signe de tête aux aventuriers et les invita à monter en passant par l'étroite planche qui menait au pont.
L'Améthyste était une goélette, très fine comparée aux grosses barges de commerces qui faisaient la liaison avec les Havres de la Marche, elle possédait trois mats, et sa coque profilée avait fière allure. Dans la voilure, quelques gabiers vérifiaient une dernière fois le gréement, alors que les alizés faisaient déjà claquer le moindre bout de toile.

[geronimo]

Un mousse vint les accueillir, il leur indiqua leur cabine, celle ci était étroite et disposait de six lits superposés en groupe de trois. Folnus ayant lui une minuscule cabine privée, il s'installa d'ailleurs et souhaita une bonne journée aux aventuriers.
C'est que j'ai un sacré sommeil en retard moi.
Sans leur laisser le temps de lui répondre il s'enferma et se coucha.

Sur le pont le moment était venu, tout l'équipage était affairé, le capitaine était à coté du barreur, et donnait ses consignes brèves à Grande-Guibole. Le quartier maître transmettait alors aux gabiers et aux hommes de ponts. Les amarres furent lâchées, et l'Améthyste tout doucement d'abord s'éloigna du quai puis alors que les voiles tombaient et se gonflaient le navire prit de la vitesse... en quelques minutes. Le port s'éloigna peu à peu et ils purent voir la ville, dominé au sud par la forteresse des sages et à l'est par le grand temple de Sélune.

[Phillis Findelfin(apers)]

Le haut elfe n'avait que peu d'affaire.
ll déposa tout ce qui n'avait pas affaire avec sa magie prêt de sa couchette et retourna sur le pont du navire.
Il huma l"air frais et vivifiant de la mer.
Il aimait cela, les grands espaces sont faits pour les elfes.
Il regarda avec attention les marins vaquaient à leurs différentes taches.

[Eretas(Eretas)]

Ombrage fit de même, mais pour des raisons différentes, il suspectait la présence d'un traître à bord et surveillait donc l'équipage dans l'espoir de repérer des signes ou des indices.

Jet de Investigation Lance 1d20+2

(8)+2: Total = 10

[geronimo]

Il était difficile de voir un comportement particulier d'un des marins, chacun étant fortement occupé à sa tache, l'œil d'Ombrage ne vit que de la concentration sur le visage de l'équipage.

[Go'rosh(Yo81)]

Chramm n'avait amené qu'un attirail impressionnant de haches en tout genre qu'il déposa dans la cabine.
Une mouette chantait dans sa tête, le manque de sommeil et un fort tau d'alcoolémie en était vraisemblablement la cause. Mais l'oiseau n'était pas en mesure de décourager le demi-orc qui s'était convaincu de prendre la barre.
Il s'approcha du barreur et tenta de l'en convaincre: Je peux essayer ?

Il se voyait déjà voile tendue, fendre la mer à une vitesse incommensurable et partir à l'assaut du phare.
Alors que tous les capitaines auraient virés pour permettre aux canons de bombarder, il aurait foncé tout droit sur l'édifice.
Qui du barbare ou du phare aurait eu la tête la plus dure !!!

[Phillis Findelfin(apers)]

Phillis place son esprit à l'unisson des éléments....l'eau et l'air et le bois sous ses pieds, et le feu...le feu dans son corps...
Et il sourit, oui, il sourit de la joie toute simple du sentiment de liberté.

[geronimo]

Le capitaine sourit à la demande du demi-orc.
Non mon cher, pas pour l'instant, nous sommes encore dans la zone des récifs, et même moi, je laisse au pilote le soin de nous sortir de là, mais si vous voulez essayer de barrer, nous trouverons un moment en pleine mer.
Ils pouvaient effectivement voir ça et là, que ce soit à tribord ou à bâbord l'écume blanche qui se forme au dessus des rochers affleurant. Cette zone, qui était l'une des plus sur défenses d'Istia contre les dangers de la mer, était dangereuse pour tout pilote ne l'ayant jamais prise, la nuit elle devenait mortelle. La vigie donnait de temps en temps des indications, mais le pilote semblait connaître le passage comme sa bourse.

[Valarauka(Valarauka)]

Aux première lueurs, je m'étais levé et j'avais fait mes prières et mon hommage au Seigneur Protecteur, puis après avoir avalé un morceau de pain avec du fromage restant, j'étais parti pour essayer de me renseigner auprès des maitres du savoir en espérant trouver rapidement ce que je cherchais, des renseignements sur les Archipels et sur la culture des hommes-lézards.

Ensuite je me rends au port avec le peu d'information que j'ai réussi ou pas à glaner.

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

J'avais installé mes affaires sur le lit qui m'avait été affecté, puis comme tout le monde je m'étais dirigé sur le pont pour assister à la manœuvre comme disaient les marins, on aurait dit une fourmilière, les marins s'affairaient à droite et à gauche mais ce qui semblait un vrai capharnaüm pour des yeux novices était en réalité des actes d'une précision peu commune et le tout rythmé aux sons de chants qui assuraient la cadence de l'ouvrage.

"Un vrai délice de voir tout c'est organisation..." dis-je tout haut pour moi même.

Finalement après notre départ, je me présentais au maitre coq du bord ou du moins à celui qui faisait office de médecin à bord pour me proposer d'aider pendant le voyage à guérir tous les petits mésaventures des marins et sur un navire, les petites blessures sont monnaie courante.

"Je pourrais vous aider à soigner les malheureuses ecchymoses que vos marins risquent de contracter, le milieu salin n'aide pas et les cordages ne sont pas toujours très coopératifs. Je suis sûr que Helm veillera sur eux"

[geronimo]

Bors releva la tête en voyant arrivé le prêtre.

Hum, les ecchymoses, ça passent tout seul ça, les gars viendront pas nous voir pour des bobos...Mais c'est bon de savoir que quelqu'un d'autre à bord sait s'occuper d'un blessé. Surtout que ça peut aussi m'arriver à moi.

Il éclata d'un rire franc puis d'un geste il désigna le pont.

En cette saison la mer devrait être calme, ça limite les accidents... mais on ne sait jamais.

[geronimo]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

[Eretas(Eretas)]

Ombrage sentie sur lui, l'écume et l'air salin. C'était tellement différent de l'air des montagnes. Il ne savait pas s'il appréciait ou s'il détestait... Il décida d'attendre de voir comment son corps réagirait.

[Valarauka(Valarauka)]

Je souris à Bors, je reconnais bien là l'insouciance des marins avant les ennuis, il est vrai que ces hommes risquent leur vie lors de leurs traversée et que cela doit les aider à surmonter l'anxiété des mauvais temps.

"Même si les grands cataclysmes amènent souvent Dame Mort, les petites égratignures peuvent causer de bien grands troubles et parfois La Dame Sombre entend leurs appels..."

[Una(Veidt)]

J'ai moi-aussi posé mes affaires en cabine avant de monter sur le pont pour observer la côte qui s’éloignait puis la mer azur qui s'offrait à nous dans son immensité. L’écume et l'air du large sur le visage, j'ai souri en me disant que, décidément, je ne regrettais pas d'avoir laissé derrière moi le désert des Deux Cités.

rien de particulier à faire pendant le voyage en ce qui me concerne

[geronimo]

Darletine était parti se coucher dés l'embarquement et le moine sans doute en proie au mal de mer y resta pendant toute la matinée.
A la fin de celle ci l'Améthyste en avait fini avec la passe entre les récifs coralliens, sur un ordre de Bors, toute les voiles furent sortit et se gonflèrent sous les alizés. Les aventuriers purent alors sentir le navire prendre une belle vitesse grâce à ce vent régulier qui venant de trois quart arrière portait le navire fermement.
L'équipage se réduisit sur le pont, en pleine mer et par temps calme, les quarts étaient réduits pour permettre à chacun de prendre un peu de repos. Folnus sortit de sa cabine pour manger un morceau avec le capitaine, tandis que le repas était servi aux aventuriers sur le pont. Ils eurent le plaisir de constater que le navire ne devant pas parcourir de longue distance, les produits frais ne manquaient pas. L'après midi se déroula aussi sereinement que le vent poussait le navire, et lorsque le soleil toucha l'horizon presque dans la direction du navire ils purent profiter du magnifique coucher du soleil. La quiétude des marins ajoutait encore au sentiment de sécurité de tous, la houle était légère et roulait dans le même sens que le navire, et si de temps en temps un gabier annonçait que le passage du détroit serait physique, ils ne semblaient pas vraiment inquiets.

[Phillis Findelfin(apers)]

Phillis profite de tout calmement et sereinement.
Il écoute les conversations des marins, même les plus insolites.
Il répond aux questions courtoisement.
Bref, il fait office d'un bon compagnon avec qui on a envie de s'épancher....

[Darletine(Sirusse)]

Darletine, après s'être remise du léger mal de mer, accomplissait des exercices sur le pont du bateau. L'air frais de la mer lui remettait les idées en place.

Quand Est-ce qu'il est prévu que nous arrivions à l'archipel " demanda t'elle à un marin.

[geronimo]

Le marin le regarda, puis jeta un œil au ciel par habitude.
Si le temps ne change pas, on devrait arriver après demain dans l'après midi... Les alizés nous portent, il faut voir ce que donnera le passage du détroit, mais sinon ça devrait passer tout seul !

[geronimo]

Alors que les compagnons étaient sur le pont et discuter soit entre eux, soit avec les marins, Folnus monta sur le gaillard arrière, il discuta avec le capitaine un moment puis fit signe aux aventuriers de le rejoindre. Lorsque ceux ci furent monter le rejoindre il eut un sourire de satisfaction puis parla :
Warlik m'a raconté vos petites aventures d'hier soir... mais je ne suis pas sur qu'il m'ait tout dit... c'est un esprit, comment dire ? Indépendant.
Il eut un petit rire.
C'est quelqu'un de libre, mais c'est aussi quelqu'un de foncièrement bon, pour ceux qui respectent ses principes, pour les autres c'est ... plus compliqué. Je doute que quelqu'un entende un jour parler de celui qui a tenté de vous occire.
Il dodelina de la tête.
Enfin, ce n'est pas ce qui me préoccupe en fait, ce qui m'intéresse c'est les possibles liens qu'il peut y avoir entre cette serveuse et la crise que vit actuellement l'archipel, parce que Phillis, c'est bien de la sœur de cette demoiselle dont vous me parliez hier soir, n'est ce pas ?

[Phillis Findelfin(apers)]

le haut elfe répond par l'affirmative,
Oui-da...et cette tentative d'assassinat sur sa personne si loin de l'endroit où sa soeur est morte est trop bizarre.

[geronimo]

Le capitaine de la garde eut un petit sourire:
Oui, c'est curieux mais surtout ça sous entends des choses qui ne me plaisent pas du tout... Je ne sais pas s'il y a un lien entre l'histoire de cette Silia et les disparitions, meurtres des mineurs, je vous ai engagé, avec l'aval du conseil pour régler cette histoire de disparition, pas d'élucider une affaire de suicide. Si vous pensez que cette histoire est liée, faîtes votre enquête mais tant qu'il n'y a pas d'élément... ce ne peut être officiel.

[Phillis Findelfin(apers)]

Phillis sourit,
Je ne le voyais pas autrement....

[Eretas(Eretas)]

Il en est de même pour moi... Tant qu'aucun indice semble indiquer que cette fille, dont la soeur qui s'est suicidé après avoir lui avoir écrit qu'elle allait se marier, qui se fait agresser en publique par un tueur à gage ne se dévoile à nos yeux, nous allons considérer ceci comme deux cas complètements distinct et sans aucun rapport avec des disparition sur une île d'où arrivait la lettre et où les hommes lézards ont décidés de semer la zizanie avec les mineurs de cette île. Tant qu'on est d'accord la dessus, votre mission sera la mienne mon capitaine. Les yeux bleus sans pupille du tiefling semblaient reproduire le même sourire que celui de l'elfe.

[Valarauka(Valarauka)]

"Ne vous inquiétez pas Sire Folnus, nous n'avons pas l'intention de mettre en péril la mission principale.... mais je dois dire que cette histoire de suicide et les événements qui ont suivi ont attisé ma curiosité... Imaginez qu'une personne sur l'île pourrait avoir tué cette fille, fait réaliser un cambriolage pour dérober une lettre où la victime annonçait son mariage, puis quelques temps plus tard après l'annonce du décès de sa sœur, de mener un assassinat... c'est beaucoup... je trouve pour une simple histoire d'amour sans compter que je serais à penser qu'un membre de l'équipage aurait du être la prochaine victime du tueur à gage à Istia"

Je caresse nonchalamment les tresses de ma garde et reste pensif à l'énoncé des indices que l'on a récupéré.

"Il est bien probable que cela n'ait aucun rapport avec le problème qui préoccupe l'île entière mais envisagez que cette fille ait découvert une chose, une chose si terrible que sa vie devait s'arrêter... "

Je m'arrête un instant puis j'ajoute.

"Mais je me fais peut-être des idées... "

[geronimo]

Folnus était légèrement dubitatif...
Oui bien sur je comprends bien que ça fait beaucoup d'éléments qui semblent se croiser. Mais je vous dit ça surtout pour une chose, si ce n'est pas une coïncidence, il est fort à parier que le problème avec les hommes lézards et les mineurs concerne quelqu'un de la cité. Il vaut donc mieux être prudent une fois là bas, et ne pas l'alerter.
Cette personne peut avoir des soutient au conseil, et si j'ai la confiance de Gloric, certains préfèreraient me voir en disgrâce... et si vous faîtes une erreur d'importance la dessus je pourrais être éloigné du conseil.
Il eut un temps de réflexion.
Mais nous verrons bien une fois sur place.