L'expérience du Dr Crowley

[Butch2k]

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[Le Gardien(Silan)]

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Comme par un curieux signe du destin, les fils Crowley sont presque tous arrivés en même temps. Certains sortent à peine de leur voiture qu'un autre véhicule arrive derrière.

Le froid est vif en cette fin d'après-midi, et une brume encore légère semble tapisser le sol gelé. Par réflexe, chacun referme son manteau autour de lui en sortant.

Je vous laisse décrire à chacun votre arrivée dans la cour, rapidement votre apparence, le cas échéant vos instructions au chauffeur de taxi etc, en bref tout ce que vous jugerez utile de déjà dévoiler aux autres personnages.

[Percy Crowley(C0rtex13)]

On y est m'sieur dame, c'fout les jtons c'tendroit..Dit le chauffeur dans un frisson alors que le manoir paternel apparaissait parmis les arbres.
Percy ouvrit la vitre du taxi qui petaradait. Il fut très satisfait de voir que l'ensemble de la fratrie était déjà sur place avec armes, femmes et bagages, sortant à peine de leur moyen de locomotion. Il fit de grands signe à ses frères. Il rentra sa tête precipitement dans le taxi pour annoncer à sa Rose qu'ils étaient déjà  tous là.
Lorsque le taxi s'arrêta enfin, Percy le regla , puis lui donna des instructions précises pour les bagages. Il aida Rosemary à descendre. Tout en lui tenant la main il se dirigea vers ses frères. Bien qu'il  ne les fréquentait pas vraiment il les idolatrait tous et était sincèrement heureux de les revoirs. Ce qui contrastait étrangement avec la gravité du moment.
Percy se moquait bien de dire au revoir à son géniteur en définitive. Mais il se réjouissait vraiment des retrouvailles fraternelles qui en découlait. Il se précipita donc dans leur direction pour les embrasser. irp]

Que je suis content de vous trouver là  Frères, ciel que l'endroit est sinistre !

[Henry Crowley(tignace)]

Au volant de sa Chevrolet 490, Henry n'est pas mécontent d'arriver enfin à destination et de découvrir par la même occasion le manoir.
<pense:>Voilà donc ce fameux manoir...glauque et perdu
Voyant que toute la fratrie arrive en même temps, il n'est pas peu fier de pouvoir garer sa belle automobile devant tout le monde. Il choisit méticuleusement un endroit adéquat pour stationner, c'est à dire un endroit propre et sans risque de chute de branches. Cela fait, il coupe le moteur et se tourne vers Mary son épouse.
-Nous y voilà. Allons donc les saluer, je sortirai les bagages tout à l'heure. Et tache de faire bonne impression.
Après avoir refermer la portière, Henry réajuste son très beau costume bleu marine qu'il a mis pour l'occasion. Puis, accompagné de Mary, il va à la rencontre des autres avec un grand sourire. Sourire sincère car même si Henry n'est pas ravi de ce séjour champêtre, il est content de revoir ses frères.

[Le Gardien(Silan)]

Rose Crowley

Tandis que le chauffeur du taxi sort les valises du coffre, Rose suit son mari Percy, gardant quelques distances et en se pelotonnant dans son épais manteau, comme pour d'abord laisser les retrouvailles se faire entre les frères.

Mary Crowley

Mary rougit à la dernière remarque de Henry mais ne dit rien. Elle suit son époux, docilement, observant chacun des arrivants.

[Clive Crowley(Narbada)]

Dieu, quel endroit sinistre...et les retrouvailles avec la "famille"...quelle plaie ! Rien à leur raconter, moi à ces étrangers...Enfin, j'espère au moins que ces quelques jours loin de la civilisation vont faire avancer mon bouquin et puis, faut que je m'occupe de ma famille aussi...

C'est immense cet endroit...froid, délabré...j'espère ne pas m'éterniser dans le coin...c'est pas bon comme ambiance pour le bébé...
J'aide mon épouse à sortir de la voiture, puis je prends les valises dans le coffre du taxi et me dirige vers l'entrée

[Le Gardien(Silan)]

Lily Crowley

Lily, aidée par son mari Clive, descend du taxi, un peu gauchement à cause d'un ventre arrondi qu'elle ne peut plus cacher malgré son manteau. Elle remercie son époux d'un sourire.

Quand Clive approche de l'entrée avec les valises, la porte s'ouvre un peu brusquement.

Jonathan Folder

"Mes bons amis, vous voilà arrivés !" lance un homme qui finit de revêtir un manteau de belle facture.
"Je suis Jonathan Folder, notaire de votre cher père." ajoute-t-il après avoir descendu les quelques marches.
"Entrez, entrez, ne restez surtout pas dans ce froid ! Landsley va s'occuper de vos bagages, nous ferons les présentations au salon !" dit-il en invitant chacun à pénétrer dans le manoir. Il se tient au pied des marches, souriant malgré le froid qui le fait grelotter un peu.

Jack Landlsey

Le dénommé Landlsey, un grand homme sec, descend les escaliers à son tour et commence à rassembler les valises au pied des escaliers, sans dire un mot.

[Henry Crowley(tignace)]

Quand Landsey passe à la hauteur d'Henry, celui-ci lui dit: nos bagages sont dans la Chevrolet garée juste là. La voiture est ouverte, vous pouvez allez les chercher.

Puis Henry s'approche de Percy en riant doucement et lui glisse à l'oreille pour pas que le notaire écoute: notre cher père, le notaire a une curieuse vision des choses.

[Percy Crowley(C0rtex13)]

Tandis que Percy s'avançait pour saluer ses frères le notaire fit son apparition. Un frisson courru le long de son dos le forçant a serrer plus fort la main de Rose. Celle-ci envoya un regard curieux à son mari qui s'apprêtait à lui parler lorsque Henry vint glisser un commentaire dont il avait le secret....
C'est sûrement un lapsus.répondit Percy dans un souffle.
Henry cela fait plaisir de te revoir, je disais justement à Rose que nous devrions faire plus de réunion de famille. Du moins dans des conditions un peu plus conviviale, et moins lugubre, mais quel est cet endroit sinistre ?! Percy parlait à voix haute comme le font les jeunes hommes bravaches, comme pour provoquer cet endroit et son propriétaire.

[Clive Crowley(Narbada)]

Clive aida son épouse à monter les marches du perron et salua poliment ses deux "étrangers"  de frères ainsi que leurs épouses respectives puis, il entra dans la maison à la suite du notaire.
Il s'atendait à être, pour le moins, ému...mais même pas. Il se rendit compte qu'il ne ressentait rien. Il s'adressa au gardien :
Monsieur, auriez-vous l'amabilité de nous montrer notre chambre, je vous prie ?

[Le Gardien(Silan)]

Jack Landlsey

"Très bien monsieur, je m'en occupe." lance Landsley à Henry quand celui-ci lui indique où se trouvent les bagages.

Rose Crowley

Rose, la main dans celle de Percy, salue Henry d'un petit signe de la tête. Elle regarde Mary, qui se tient figée quelques mètres derrière.
"Mary !' lance-t-elle en lâchant alors la main  de son époux pour se rapprocher d'elle et la saluer. Elle vient lui faire une bise sur la joue et lui prendre le bras avant de lui chuchoter quelque chose.

Mary Crowley

Mary, emmitouflée dans son manteau, accueille Rose avec un petit sourire intimidé.

Jonathan Folder

Notant la demande de Clive à Landsley, Jonathan Folder l'interpelle.
"Ne désirez-vous pas plutôt venir boire un verre pour vous réchauffer ?" demande-t-il d'un air accueillant avant de regarder Lily.
"Oh, vous souhaitez peut-être amener votre épouse se reposer, elle doit être épuisée dans son état !" ajoute-t-il en la regardant de haut en bas.

Lily Crowley

Une main posée sur son ventre arrondi, Lily secoue la tête.
"Ne vous en faites pas pour moi." dit-elle en souriant, mais soufflant un peu malgré tout.

[Henry Crowley(tignace)]

En s'approchant du perron, Henry pose une main amicale sur l'épaule de son frère Clive et lui dit avec un grand sourire: hé ben, je crois que tu as une heureuse nouvelle à nous apprendre.
Puis se retournant en direction de son épouse: Mary, viens donc, nous rentrons à l'intérieur pour boire un verre.

[Clive Crowley(Narbada)]

Clive s'approcha de Henri et se força à sourire:En effet, Henry c'est un grand bonheur pour nous.Puis, il s'adressa au notaire: si vous le permettez, je vais poser mes bagages, installer mon épouse dans notre chambre, ensuite, je vous retrouverai en bas.

[Charles Crowley(blackclaw)]

Une duesenberg rutilante s’arrêta devant la maison dans un discret crissement de pneu. Les ombres de deux personnes pouvaient se deviner au travers des vitres embuées. Elles restèrent sans bouger pendant quelques instants, comme si elles hésitaient sur la marche à suivre. Puis la porte côté conducteur s’ouvrit, laissant apparaître un homme mince au crâne nettement dégarni en dépit de son jeune âge. Il fit rapidement le tour du véhicule pour obligeamment ouvrir la porte passager et libérer une jeune femme fort bien mise.

Lui était enserré dans un lourd manteau de tweed d’une coupe anglaise ; elle avait la taille cintrée par un élégant manteau à la dernière mode et portait un adorable bibi, légèrement penché sur l’oreille comme il se devait. Ils s’avancèrent côte à côte vers la demeure et gravirent les marches menant au perron en se donnant le bras.

L’homme leva la main vers le heurtoir, arrêta son geste en regardant sa compagne puis haussant les épaules, le laissa retomber dans un bruit sourd.

[Le Gardien(Silan)]

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Une fois tout le monde entré dans le couloir d'entrée, le notaire aux joues rougies par le froid fait un grand sourire à chacun des nouveaux arrivant. Il fait relativement bon dans cette entrée, à droite chacun peut voir qu'il y a un salon avec une cheminée qui crépite, et à gauche une porte pour l'instant fermée. Deux autres portes fermées se présentent un peu plus loin, et au fond un escalier aux marches recouvertes d'un tapis rouge permet d'accéder aux étages.
Quelques meubles de belle facture sont visibles, la maison mériterait un bon rafraichissement, mais l'ensemble témoigne d'un certain standing malgré tout.

Jonathan Folder

Le notaire, qui se frotte les mains pour se les réchauffer, se tourne d'abord vers Clive :
"A votre aise mon cher, Landsley va vous conduire à votre chambre de ce pas. Et vous porter vos bagages, c’est la moindre des choses."
Il fait un signe de tête, l'air un peu sec, au majordome qui a fini de rentrer tous les bagages dans l'entrée.

Jack Landlsey

Celui-ci, l'air un peu renfrogné, prend les valises de Clive et son épouse.
"Si vous voulez bien me suivre." lance-t-il en se dirigeant vers les escaliers.

Jonathan Folder

S'adressant à Henry et Percy ainsi qu'à leurs épouses :
"Je vous en prie, entrez donc !" dit-il d'un air enjoué en désignant le salon.
"Installez-vous à votre aise, et profitez donc du feu de cheminée, le froid est terrible depuis ce matin."

Le notaire vient à peine d'achever son constat météorologique qu'un coup porté sur le heurtoir de la porte d'entrée résonne dans la maison. Celui-ci se précipite pour ouvrir la lourde porte et découvrir l'arrivée de Charles et son épouse.

Jonathan Folder

"Bienvenue, bienvenue !" lance-t-il d'un air enjoué, alors que tout les autres dans le manoir sentent un courant d'air glacé pénétrer dans le couloir d'entrée.
"Rentrez vite, vos frères et leurs charmantes épouses viennent juste d'arriver !" ajoute-t-il.

[Charles Crowley(blackclaw)]

Charles se félicitait de n'être pas seul; Ann Margaret comme toujours s'avérait être un soutien indéfectible. Ils étaient loin les débuts ou étrangers l'un de l'autre ils trouvaient toujours de bons prétextes pour ne pas prolonger inutilement leur intimité. Il se demandait toujours s'il avait eu raison d'accepter cette invitation. D'un autre côté comment refuser de voir une dernière fois son père... dû moins si son état était bien celui qui lui avait été présenté et puis tout de même revoir ses frères...

Il n'eut pas le temps de tergiverser plus avant. Quelques instants à peine après que le heurtoir ait fait son office, la porte s'ouvrit. Charles prit à peine le temps de regarder l'homme à la manœuvre.
— Bonsoir mon brave. Ce n'est pas à la minute bien sûr, mais il faudra vous occuper des bagages. Je vous demanderai tout d'abord vous occuper de ceux de madame. Je gage qu'elle voudra se rafraîchir.
tout en se montrant aimable, quoiqu'un peu distant, envers l'homme qui se tenait derrière l'ouverture, il fit entrer son épouse et se glissa juste derrière elle.

C'est alors que Charles avisa une foule nombreuse dans le couloir de la vaste demeure. Peut-être que finalement ils n'étaient pas aussi en retard qu'il l'avait présumé. Offrant à nouveau son bras à Ann Margaret, il s'avança à la hauteur de ses frères et de celles qui devaient être leurs compagnes respectives. Grand, mince, une calvitie importante en dépit de son jeune âge l'avait vieillit prématurément ce que n'arrangeait pas vraiment son air austère. Son épouse, pimpante, un visage non dénué de joliesse tranchait assez nettement.

— Bonsoir, répéta-t-il, plus chaleureusement. Permettez-moi de vous présenter, Ann Margaret. Veuillez nous excusez pour ce retard. C'est entièrement de ma faute, je tiens à le préciser. L'opération bénigne de l'appendicite dont j'avais à m'occuper avant notre départ s'est avérée un véritable cauchemar. La patiente qui nous a été envoyé souffrait en fait depuis plusieurs jours et l'incompétent de médecin qui la traitait a mis ses douleurs abdominales sur le compte de ses humeurs. Ses humeurs vous vous rendez compte! Résultat, le temps d'arriver à l'hôpital et elle avait déjà déclenché une péritonite appendiculaire; nous avons bien faillit la perdre.

Peut-être Charles avait-il compris avec retard que ce luxe de détail aurait pu et du être évité, à moins que ce ne fut en raison de la légère et discrète pression sur son bras opérée par son épouse. Toujours est-il qu'il se tut brusquement, affichant un air confus.

[Percy Crowley(C0rtex13)]

Percy le sourire jusqu'aux oreilles écouta attentivement le récit de son ainé. La médecine n'avait jamais été son fort mais il admirait le brio de ces hommes du progrès qu’étaient les médecins. Percy s'avança jusqu'à Ann Margaret tout d’abord pour la saluer

Mes hommages cher Ann Margaret, bienvenue dans la famille. Puis, se tournant vers Charles. Je suis sur que tout le monde  ici se méfiera des humeurs désormais, cela fait plaisir de te voir ! Percy se rapprocha pour prendre son frère, le plus maladroitement du monde, dans ses bras. Percy étaient encore tout heureux de cette réunion de famille, malgrès les circonstances.

[Charles Crowley(blackclaw)]

Peu accoutumé à de tels épanchements, Percy put sentir son frère se raidir à son contact avant qu'il ne lui rende son accolade tout aussi maladroitement.
— Je suis content de vous voir également. Avez-vous déjà vu père?

[Henry Crowley(tignace)]

Henry déjà a jauger du regard la décoration du salon se retourne en direction du couloir d'entrée à l'arrivée de son ainé Charles.

Ce dernier s'interrogeant sur la présence de père, il lui répond avec voix forte et grand sourire.

"Nous ne l'avons point vu encore."

"Ravi de te voir Charles. Ne te voyant pas arriver, j'ai cru que tu était dispensé de cette rencontre dans ce sinistre endroit." conclut-il avec un rire sincère.

[Charles Crowley(blackclaw)]

— Même si je ne suis guère empressé à l'idée de me retrouver face à face avec père, je ne pouvais renoncer à vous revoir... depuis tout ce temps. Charles afficha un air contrit avant d'ajouter bien décidé à faire face aux responsabilité qu'il avait toujours soigneusement évité d'assumer.
— Le rôle qui m'incombait en tant qu'aîné de notre fratrie, aurait du être de m'assurer que nous restions en contact et nous voilà maintenant réunis, presque des étrangers... à moins que certains d'entre vous n'aient gardé le contact?

[Le Gardien(Silan)]

Ann Margaret Crowley

Ann-Margaret sourit à Percy quand celui-ci la salue. Elle lui répond dans un élégant signe de tête avant de saluer chacun de la même manière, sauf les autres épouses qu'elle va embrasser chaleureusement.

Jonathan Folder

Le notaire laisse quelques instants les retrouvailles se faire, puis il toussote, interrompant la conversation, avant de s'adresser à Charles :
"Je me présente, Maître Jonathan Folder, à votre service." dit-il dans un sourire très appuyé.
"Ce cher Landsley va s'occuper de vos bagages, ne vous en faites pas." précise-t-il en montrant d'un geste un peu dédaigneux de la tête le majordome, qui a déjà des bagages dans les bras et s'apprêtait à les monter à l'étage.
"Je suggère à ces charmantes dames de monter avec Landlsey si elles souhaitent se rafraîchir, ces messieurs pourront parler au docteur Marston."

L'homme désigne la porte fermée à gauche, en face de celle du salon.

Jonathan Folder

"Le docteur Marston est au téléphone, il vient de visiter votre père, il pourra vous en dire plus... au sujet de son ét... de sa santé."
Le notaire a un petit sourire gêné.
"Le pasteur Harold est au chevet de votre cher père là-haut dans sa chambre pour le moment. Il sait que vous deviez arriver, il ne devrait pas tarder à vous laisser la place"
Il toussote à nouveau.
"Vous prendrez bien un verre au salon en attendant que le docteur ait terminé de passer son coup de téléphone ? Il y a un grand choix d'apéritifs !" s'exclame-t-il, presque enjoué.

[Henry Crowley(tignace)]

" Mary vas donc te reposer en haut, nous allons discuter en frères. " dit Henry à son épouse sans même tourner la tête vers elle.

Puis s'asseyant dans le premier fauteuil venu il s'exclame: " un verre fera le plus grand bien. Après toutes ces années notre chère père comme vous dites, pourra bien patienter le temps que nous prenions un apéritif. Servez moi donc un whiskey si vous avez pu vous en procurer."

[Percy Crowley(C0rtex13)]

Oui c'est cela ! Après tout, prendre un apéritif dans le living d'un mourant quoi de plus à propos cher Mâitre... Mes frères je ne vous cache pas que la route a été longue et que je ne suis pas contre un bon scotch. Percy prend place, las du voyage, accompagné de sa charmante femme, près de la cheminé lui demandant par la même ce qu'elle souhaiterai elle aussi s'assurant qu'elle soit à son aise.

[Charles Crowley(blackclaw)]

— Bonsoir Maître. Tandis qu'il le saluait, le regard pénétrant de Charles détailla l'homme qu'il avait pris pour le majordome. La mise pouvait induire en erreur; pas sa qualité. Charles doutait effectivement que son père ait les moyens de verser des gages suffisamment élevés à son personnel de maison pour qu'il ait les moyens de s'offrir un si coûteux manteau.

Puis se désintéressant rapidement de lui, après tout c'était un étranger à la famille, il s'adressa à ses frères.
— Un verre pourquoi pas. Pour une fois je peux me le permettre vu que je ne risque pas d'être appelé ce soir. Encore faudrait-il que ce ne soit pas un vulgaire tord-boyaux distillé à partir de n'importe quoi. Les cochons aveugles ne portent pas ce nom pour rien.

Charles allait ajouter quelque chose quand ses yeux s'écarquillèrent au moment où il réalisa ce que semblait impliquer les dernières paroles de Folder; il devait être plus fatigué qu'il ne le pensait pour n'avoir pas réagi sur l'instant.
— Vous avez bien dit que le pasteur était au chevet de notre père, maître? Est-ce à dire que l'on peut s'attendre à le voir partir rapidement?