Message #686289

[MJ(Frah)]

Tout semble s’être arrêté. Le temps n’a pas d’importance seule la…

« N’es pas peur du néant, il va bientôt s’envoler. Tu es maintenant prêt à te réveiller, comme à chaque fois. Je suis à cet instant le seul et unique souvenir dans ta mémoire. Je suis là pour t’aider à prendre ton envole.

Tu vas être perdu et désorienté car tu es dans un monde qui ne t’appartient pas. Tu es sur la terre, un monde ou la magie n’est pas dévoilée et les habitants des autres royaumes font profil bas. Tu devras toi aussi faire profil bas et caché tes pouvoirs.

Quand tu te réveilleras, tu pourras vivre une nouvelle expérience mais prend garde à ce que ce monde reste intacte. Tu es si puissant que tu ne pourrais te rendre sur un autre royaume pour y vivre car il ne peut n’y en avoir qu’un par royaume. Et si tu penses pouvoir détruire un autre pour prendre sa place c’est peine perdu car tu es immortel.

Ta nature te rend solitaire car tu ne peux vivre parmi tes semblables et que tu ne peux créer ou donner la vie. Ton enveloppe charnelle quelle qu’elle soit est stérile.

Le feu qui t’habite finira par te consumer un jour et tu renaitras pour tout recommencer.
Profite de cette nouvelle vie qui va s’offrir à toi et continue d’apprendre.

Je sais tout cela car je suis comme toi. Unique, immortel et majestueux.

Le temps n’a pas d’importance, seule la vie compte. »

Alors que ses derniers mots sont prononcés tu ouvres les yeux. La lumière blanche t’aveugle. Tu es dans ce que tu sais être une chambre d’hôpital. Des silhouettes t’observent, elles sont aussi de blanc. L’odeur est forte et désagréable tout comme ce son provenant des machines auxquelles tu es rattachés.

Es-tu grand ? Petit ? Tes mains sont celle d’un adulte… oui tu sais que tu es un adulte.
L’une des silhouettes blanches s’approche de toi, elle te parle mais tu entends difficilement ce qu’elle te dit.

Il tient une lumière blanche et t’aveugle. Tu voudrais t’enfuir mais ton corps ne réagit pas. Tu as l’impression qu’il ne t’appartient pas.

Enfin les mots de la silhouette te parviennent. « Est-ce que vous savez qui vous êtes ? »

Il y a bien un nom de ce monde qui te vient à l’esprit.